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Tricot machine

by Tricot machine

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Emi Fleur
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Emi Fleur Une poésie sans failles. De la douceur hivernale en plein dans les oreilles. Je ne m'en lasse pas !
Difficile de choisir une toune favorite tant leur plume et leurs voix est agréable et riche.
L'ours <3 Favorite track: Les peaux de lièvres.
Otherwise
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Otherwise Une musique légère, avec des paroles simplistes mais qui savent bien viser. J'adore. Favorite track: ecnalubma.
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    Sold Out

1.
Savez-vous tricoter ? À vos aiguilles À l’endroit À l’envers Tricoter sur le gros nerf À l’envers À l’endroit Une maille à la fois À l’endroit À l’envers Une maille de travers À l’envers À l’endroit
2.
L'ours 02:30
J’ai sauvé la peau d’un petit ours Pis son cœur je l’ai pas volé J’ai tué le chasseur avant qu’il le shoote Et l’ours m’a consolée Tu es doux et juste un peu farouche Mais je sais que je t’apprivoiserai Tu as mordu dans mon cœur à pleine bouche Et t’y es installé Les années se suivent et nous rassemblent Il y a toujours plus à partager Dans la tanière qui abrite nos confidences Nous on a hiberné Puis un jour c’est l’été et c’est dimanche Et les framboises poussent par milliers J’ai taché de fruits rouges ma robe blanche Et je vais t’épouser Les yeux fermés main dans la patte on avance Dans l’allée d’un champ de blé d’inde shooté Un doux mélange de romance et de démence Quand le fermier a tiré Ce matin je me suis fait une petite bouffe Mais à vrai dire ça passait pas vraiment Je m’étais même préparé un bol de soupe Car j’espérais te voir dedans Mais en vain je l’ai scruté à la loupe Aucune trace de poil dedans de sang Dis t’es où à présent mon petit ours Ta fourrure traîne sur le divan
3.
On a les oreilles au vent Les mains gelées rouges Dans nos orteils y a plus de sang Y faut qu'on bouge La tempête fait pas attention À nos petits corps Je te dis qu'on en avait de l'ambition De sortir dehors Personnellement j'étais plus capable De te voir assis à l'autre bout de la table Devant le château de cartes que j'ai Soufflé pour te réveiller On va changer d'air pour vrai Mon petit cœur tu es mieux de te tenir prêt Je suis pas fait en chocolat On est pas fait en chocolat Y a des hivers qui sont longs Pis d’autres qui filent Disons que je file un mauvais coton Laisse-moi tranquille Personnellement j'étais plus capable De te voir assis à l'autre bout de la table Devant le château de cartes que j'ai Soufflé pour te réveiller On va changer d'air pour vrai Mon petit cœur tu es mieux de te tenir prêt Je suis pas fait en chocolat On est pas fait en chocolat Penses-tu qu'on va passer À travers le temps qu'il fait cet hiver ? Penses-tu qu'on va passer À travers le temps qu'il fait cet hiver ?
4.
Elle glace le sang, brise les élans Elle serre les fesses, elle claque des dents Mouille les culottes, rend les cheveux blancs Elle ouvre la porte dans un coup de vent La peur nous fige et nous endort La peur nous suit même dans la mort On a tous un monstre dans la vie Bien caché en dessous de notre lit La peur des clowns qui font brailler De voir un ours même empaillé De perdre sa mère au centre d’achats De perdre son père deux semaines sur trois Un chien qui jappe au bout de sa corde Y a tu quelqu’un dans la garde-robe ? Y a plus de bruit passé minuit La peur est grande quand on est petit Elle glace le sang, brise les élans Elle serre les fesses, elle claque des dents Mouille les culottes, rend les cheveux blancs Elle ouvre la porte dans un coup de vent La peur nous fige et nous endort La peur nous suit même dans la mort On a tous un monstre dans la vie Bien caché en dessous de notre lit Puis vient la phobie des bibittes La chienne d’aimer ou de venir trop vite De perdre la face, de perdre ses cheveux De perdre ma place si je fais pas mieux Et si le parachute s’ouvrait pas Et si le téléphone sonnait pas À chaque deux pas je me sens suivi La peur augmente quand on grandit Je mets mon ti-casque Ma crème solaire Je barre bien la porte Je laisse de la lumière Je prends des REERS Je fais mes prières Peur d’avoir peur Sur-angoissé Sur-assuré Surprotégé À double tour Dans mon loyer Une double boucle À mes souliers L’angoisse de partir sans prévenir Sans laisser de traces, sans voir venir De perdre sa femme ou sa raison De passer Noël à l’abandon Bédaine de bière ou bien cancer Qu’est-ce qui me mènera au cimetière Y a tu vraiment quelque chose après Quand on vieillit, la peur renaît Mais anyway il faut s’y faire Les monstres sortent rarement de leur tanière Sauf pour venir comme par hasard Faire la cuillère sur notre lit de mort
5.
La fois des aurores La fois des clés dans le char Le soir de la panne d'électricité La fois au Trou de la fée Pis la première fois aussi Tout le long du trip en Gaspésie Ça doit bien faire cent fois Que je me rends pas À ton oreille Cent fois que je te le dis pas Mais je le pense pas moins pareil Chaque fois que tu souris Chaque fois que tu es en maudit Chaque fois que tu me dis que je suis trop belle Encore hier dans la ruelle Dans le bus cet après-midi Y a deux minutes quand je t'ai dit bonne nuit Ça doit bien faire cent fois Que je me rends pas À ton oreille Cent fois que je te le dis pas Mais je le pense pas moins pareil
6.
Je voulais être Jimi Hendrix Mais j'ai pas de guitare Pis faut connaître des accords Je voulais être Superman Mais le suit me fait pas Sauver le monde c'est pas pour moi Je voulais être l'Homme de 6 millions Mais à quinze mille par année Je suis mieux de pas trop dépenser Je voulais être la révélation de l'année Mais j'ai pas tenu bon Dans mes résolutions Je voulais être l'employé du mois Mais je suis loin d’être vite-vite Ni photogénique Je voulais être la surprise de la soirée Mais je me suis pointé Le lendemain du party Je voulais être super Mais moi je carbure À l'ordinaire Je voulais être celui qu'on attendait pas Mais j'ai tout bousillé Quand j'ai téléphoné Je voulais être le nouveau messie Mais y en a déjà trop Faut prendre un numéro Je voulais être premier ministre Mais j'aime pas l'avarice Pis j'ai aucune malice Je voulais être super Mais moi je carbure À l'ordinaire Je voulais pas être pompiste Mais c'est comme ça C'est un peu triste Je voulais être le gars des vues J'étais pas assez drôle On m'a refusé le rôle Je voulais être l'homme qui a vu l'ours Mais chez nous à Beloeil Y a juste des écureuils Je voulais être monsieur X Mais même lui j'imagine Me trouve trop anonyme
7.
Tu as les joues rouges boréales Tes couettes noires virent au blanc comme l'asphalte Il tombe des peaux de lièvres sur Montréal On s'éclipse du party La neige crisse sous nos pieds Les flocons dansent doucement dans le vent Mais c'est pas la faute du temps si je frissonne Et nos mains se repèrent Et nos coeurs s'accélèrent On se dit rien et pourtant on se comprend Sous les premiers murmures de l'hiver Le désir nous harcèle On coupe par les ruelles Ça fait tellement longtemps qu'on s'attend La nuit s'annonce si chaude et si belle Tu as les joues rouges boréales Tes couettes noires virent au blanc comme l'asphalte Il tombe des peaux de lièvres sur Montréal
8.
On pousse, on sort, on braille, on fait ses dents On rampe, on court, on se plante sur le ciment Tu cherches le sens de la vie, laisse tomber Enlève tes petites roues, tu en sais assez D’abord une couple d’années sur la dérape On se cale deux trois cafés pis on se rattrape Si tu cherches la bougie d'allumage Viens mettre ton petit doigt dans l'engrenage Jour après jour On court après le temps Le nez dans le vent Jour après jour Beau temps mauvais temps On se voit, on rêve, on jase, on se fait la cour On s'aime, on doute, on casse, on se traîne en cour La bourse ou ben la vie, je pogne les nerfs Je vous ai dit de garder les mains en l'air Nus pieds dans mes pantoufles, j'ai perdu le rythme Nue tête sous ma moumoute, ça tourne trop vite Après m’avoir sacré au foyer On me creuse un petit trou, je suis expiré Jour après jour On court après le temps Le nez dans le vent Jour après jour Beau temps mauvais temps Pourquoi courir vu que ça nous mène Tout droit au ciel pour cent mille ans Et comme disait Woody Allen « L'éternité c'est long longtemps… surtout vers la fin »
9.
La pluie 02:50
Dimanche après-midi Il pleut encore Il fait un temps À faire l'amour Je mets de la musique J'attends que ça passe J'ai pas mon humeur Des beaux jours Je suis fatiguée De paresser Je devrais me lever Mettre mon imper Je veux pas sortir J'ai pu de plaisir On dirait que tout Me tombe sur les nerfs J'ai un secret Quand je change de pièce Eh bien c'est chez toi Que j'arrive Au creux de ton lit Toute endormie Des restants de rêves Aux coins des yeux Un océan Entre nous deux Sais-tu ce que c'est Que de débouler Un escalier Toute énervée Pour débarrer La porte d'entrée Mais va pas croire Que je m'ennuie Je sais rester forte Malgré la pluie OK c'est vrai C'est des menteries Donne-moi de la force Ment-moi aussi Dimanche après-midi Il pleut-tu aussi à Paris ?
10.
J’avais un trou dans le pouce Et j’étais carreautée Je me suis retrouvée dans la slush La gratte venait de passer Tu comptais sur cinq doigts Et tu étais gaucher Tu es tombé d’une poche Sur le trottoir glacé J’ai failli me noyer Toi te faire écraser Mais des passants dévoués Nous ont accrochés Moi sur un parcomètre Expiré mais quand même Pour toi ce fut plus dur Sur un pic de clôture C’est juste une petite rengaine Plus ou moins réussie Une histoire de mitaines Plutôt mal assorties Une histoire comme je les aime Toute effilochée Avec un happy end Qui vient tout rattraper Je te faisais des tatas De bord en bord de la rue Tu faisais ton tarla Comme si t’avais rien vu Une main m’a ramassé En fin d’après-midi Poursuivant son chemin Elle t’a pris toi aussi Tous mouillés en tapon Dans un sac d’épicerie Cuir contre laine Tu m’as enfin souri J’ai vu que t’étais pas con T’as vu que j’étais droitière On a séché ensemble Sur le calorifère C’est juste une petite rengaine À moitié réussie Une histoire de mitaines Plutôt mal assorties Une histoire comme je les aime Toute effilochée Avec un happy end Qui vient tout rattraper Je le sais que c’est kétaine Mais c’est l’histoire qui me vient L’hiver quand on se promène Pis que tu me tiens par la main
11.
Le trou 03:34
On a le cœur qui vire de sour On a presque plus vingt ans On cherche des sorties de secours Un décor neuf tout blanc tout blanc Entre les overdoses d'amour Le temps est long c'est pas possible Même si on se le dit tous les jours Je suis toujours pas devenu invincible Le trou c'est pas un trou c'est une mine Qui s'agrandit en grandissant On peut pas dire que j'ai bonne mine En dessous de la terre c'est salissant J'ai le cœur gros comme le building Au coin de Peel et Sainte-Catherine Je suis monté au treizième étage Pour te harceler davantage Faut dire que j'ai le verbe facile Quand il s'agit de sentiments Poignard en main ou ustensile Selon la folie du moment C'est tellement plus simple quand ça file Pourquoi est-ce que je dérape tout le temps Si tout ça ne tient qu'à un fil Je suis pas loin de mettre les ciseaux dedans Le trou c'est pas un trou c'est une mine Qui creuse, creuse en vieillissant Je suis gâté pourri j'imagine Mais quand je dors je serre les dents L'amour pour vrai j'en ai soupé Dîné, jeûné et déjeuné J'ai passé proche de m'étouffer Pis j'étais prêt à recommencer Des fois je t'aime tellement trop Que je ne sais même plus qu’est-ce que ça vaut
12.
ecnalubma 03:50
Jeudi quatre heures et demie Les klaxons perdent patience Autoroute Décarie Y a plus personne qui avance Des sirènes se font entendre Par intermittence Entre les tôles brûlantes Se faufile une ambulance Avec collé au cul Une étrange excroissance Un gars pas mal sangsue Dans une Cadillac blanche Conducteur profiteur Qui se contrebalance D'être rivé au bumper D'un véhicule d'urgence Tout ce qui compte pour lui C'est de trouver sa cadence Quitte à tirer profit Du mal et de la souffrance Il ne souhaite qu'une seule chose C'est de partir en vacances Le malheur des autres Sera sa délivrance Le gars dans l'heure de pointe Qui collait l'ambulance Se croyait le plus fin À chacun de faire sa chance Le gars dans l'heure de pointe Avec son arrogance Oubliait que le destin Prend toujours sa revanche Tout autour de lui Les klaxons crient vengeance Jugement ou jalousie Un étrange mélange Il fait semblant de rien Totale indifférence Petit sourire en coin Monte le son à outrance Les sirènes affolées Créent de la dissonance Mais c'est le prix à payer Pour que les choses avancent Ses oreilles qui bourdonnent Ses tympans qui élancent Son cellulaire qui sonne Y en a même pas connaissance Le gars dans l'heure de pointe Qui collait l'ambulance Se croyait le plus fin À chacun de faire sa chance Le gars dans l'heure de pointe Avec son arrogance Oubliait que le destin Prend toujours sa revanche Paraît qu'il faut se méfier De ses propres manigances Paraît que ça peut nous mener Jusqu'à la démence Qu'on le veuille ou qu'on le veuille pas C'est pas juste des croyances Parlez-en donc au gars De la grosse Cadillac blanche Le destin l'a frappé Rendu à sa résidence Quand il a pris ses messages Laissés en son absence Je suis un collègue de votre femme Elle a eu une défaillance Crise de cœur, 9-1-1 Elle est partie pour l'urgence Le destin a voulu Quelle coïncidence Qu'il suivait sans le savoir Sa blonde dans l'ambulance Le destin a gâché Bien plus que ses vacances Sa blonde en prendra plus Toutes mes condoléances
13.
Roman savon 02:35
Depuis le temps que ça tourne en rond Peut-être ben que la solution C’est qu’en mettant du savon Je vais trouver ça moins rough Je sais que je fais les coins ronds C’est à refaire de toute façon On vit dans une soue à cochons Mais c’est pas pour demain Ni dans un avenir proche Que mon cœur comprendra ta raison Moi quand je clean la maison Je mets nos histoires à OFF Mon ménage est foutu Autant de temps perdu Laisse-moi balayer Tes larmes sur le plancher Les choses se sont gâtées Regarde où on en est Les assiettes sont cassées Astheure Pour s’en faire accroire, on est bon Notre roman savon Notre édition de poche On peut dire qu’on l’a écrit au son On fait nos fanfarons Jusqu’à ce que l’amour nous amoche Mon ménage est détruit Et le pavé reluit Laisse-moi éponger Le drame sur le plancher Ferme donc les rideaux Ils ont eu tout un show La scène de ménage est finie Tant pis

about

« Le premier album de ce duo montréalais (via Trois-Rivières) incarne tout ce qui ne va pas avec la chanson québécoise. L’obsession pour l’héritage beaudommagesque et la convivialité, la ‘tite vie, le ‘ti couple, les ‘tites n’émotions... Mais voilà: c’est crissement bon, Tricot machine. Là où Mes Aïeux ou les Cowboys fringants nous donnent envie de déménager en Ontario, Catherine Leduc et Matthieu Beaumont imposent le goût de l’hiver, des chandails de laine, de la bouffe de Jehanne Benoît et des vieux films de «cheu» nous. Des chatoyants arrangements vaguement folkloriques de L’Ours à la ligne de clavier tueuse de Pas fait en chocolat, en passant par le piano nerveux d’Un monstre sous le lit, les mélodies ultralégères du duo-couple et les textes sensibles mais jamais nunuches de Daniel Beaumont, Tricot machine a la québécitude fraîche et dynamique. Dans un registre autre, ils fessent comme le clan Fortin/Méné/Langevin fessait il y a 10 ans. (...) Truffée de classiques en devenir. (...) Cette machine est une invention importante. »
(ICI Montréal)

credits

released March 20, 2007

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Tricot machine Montréal, Québec

Label: Grosse Boîte

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